Compétition sexuelle et racisme des femmes blanches victoriennes
Traduction partielle de Memsahib Power: Throughout western history, have white women been the primary agents of oppression? Bill McDonald, 1993
Mise à Jour (22 juin 2019) : Voir le débat à Memsahib : la compétition sexuelle féminine a-t-elle fait perdre l'Empire Britannique ?
Les féministes radicales ont réussi à imposer deux grandes croyances :
- Que les femmes n'ont jamais eu de pouvoir et ont toujours été victimes des hommes
- Que les hommes blancs sont coupables de tout ce qu'on trouve de mal dans l'histoire
Il suffit pourtant de jeter un coup d'oeil à l'histoire pour s'apercevoir que ces deux croyances sont toutes deux totalement réfutées.
En 1993, Bill McDonald l'avait illustré en montrant comment les femmes victoriennes avaient renversé les ordres sociaux dans les colonies britanniques afin de ne pas souffrir de la concurrence sexuelle des femmes locales. Ce racisme imposé était plus fort dans les zones Protestantes que dans les zones Catholiques : dans les premières les femmes blanches risquaient le divorce, alors que celui-ci était interdit dans les secondes.
Traduction partielle de Memsahib Power: Throughout western history, have white women been the primary agents of oppression?. Bill Mc Donald (1993). The Backlash (On-line since 1995 - Posted May 17, 2013 - Updated 2015) :
"Tout au long de l’histoire occidentale, les femmes blanches ont-elles été les principaux agents d’oppression ?"
(...)
"Considérez le racisme tel qu’illustré en Inde pendant le Raj britannique. Avant que les memsahibs (femmes britanniques de l’époque victorienne) n’arrivent en grand nombre après 1840 environ, les hommes britanniques traitaient généralement les Indiens comme des égaux sociaux. Ils fréquentaient des femmes indiennes et les prenaient souvent pour épouses. Ils invitaient régulièrement des Indiens chez eux.
Une fois les memsahibs arrivés, cependant, l’ouverture sociale masculine s’est brutalement arrêtée. C’était trop menaçant pour les femmes Britanniques. Elles ne voulaient pas être en concurrence sexuelle avec les femmes indiennes qui n’étaient pas encombrées par le code moral victorien. Majoritairement protestantes, les memsahibs étaient potentiellement vulnérables au divorce. En conséquence, elles parvinrent rapidement à imposer un code qui qualifiait tous les ressortissants indiens, des deux sexes, d’inférieurs sociaux et leur interdisait toute fonction sociale britannique. De même, les memsahibs bannirent les hommes britanniques qui avaient des épouses indiennes ou qui fréquentaient ouvertement des femmes indiennes. Elles veillaient à ce que ces parias soient également mis à l’écart des clubs d’hommes britanniques ou d’autres fonctions sociales masculines. De tels hommes devaient virtuellement “devenir autochtones” là où ils ne représentaient pas une menace de “modèle à suivre”. Une tradition de 150 ans d’égalité sociale pratiquée par les hommes britanniques est passée par la fenêtre. Ce code social memsahib est rapidement devenu la norme dans tout l’empire britannique."
Historique des modifications
Date | Historique |
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7 mai 2019 | Correction traduction ( "bannirent" au lieu de "interdisaient") - Ajout VO en note |
5 mai 2019 | 1ère Mise en ligne |
Notes
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Traduction depuis :
"Throughout western history, have white women been the primary agents of oppression?"
(...) "Consider racism as illustrated in India during the British Raj. Before the memsahibs (Victorian British women) began arriving in numbers after about 1840, British men generally treated Indians as social equals. They consorted with Indian women and often took them as wives. They regularly invited Indians into their homes.
Once the memsahibs arrived, however, male social openness came to a screeching halt. It was just too threatening to British women. They did not want to compete sexually with Indian women unencumbered by the Victorian moral code. Mostly Protestants, the memsahibs were potentially vulnerable to divorce. Accordingly, they quickly managed to impose a code which branded all Indian nationals, of both sexes, as social inferiors and banned them from all British social functions. Likewise, the memsahibs banned British men who had Indian wives or openly consorted with Indian women. They saw to it that these outcasts were also ostracized from British men's clubs or other all male social functions. Such men had virtually to "go native" where they posed no "role model" threat. A 150 years tradition of social equality practiced by British men went out the window. That memsahib social code soon became the standard throughout the British empire."
Bill Mc Donald (1993)
©Philippe Gouillou - Dimanche 5 mai 2019