Races, Racisme et Evopsy

©Philippe Gouillou - 12 octobre 2004

Tags : HBD - Politique - Racisme - Sciences

Il y a une différence fondamentale entre constater que tel groupe, défini de telle manière, montre plus souvent tel comportement, et imposer à ce groupe ce comportement : on ne peut mettre objectivement sur le même plan d'un côté constater que les Parisiens aiment bien partir pendant l'été en vacances à la mer et de l'autre imposer aux Parisiens ces vacances à la mer. Dans le premier cas il s'agit d'une constatation, valide avec un certain degré d'erreur, dans l'autre il s'agit d'un diktat.


Aux USA, un médicament (le BiDil) réservé aux Noirs est prévu être mis sur le marché début 2005 : testé comme inefficace sur la population générale, il vient d'être démontré très efficace sur une sous-population définie racialement [a]. Dans le NYT Magazine, Robin MARANTZ HENIG [1] remarque que s'il s'agit d'une très bonne nouvelle pour les bénéficiaires du médicament (qui seront mieux soignés), cette mise sur le marché constitue une remise en cause fondamentale du discours officiel : si les races présentent des besoins médicaux différents, on ne peut plus dire que la race n'est qu'une construction sociale, sans aucune importance biologique.

Pour le grand public, une telle nouvelle risque de paraître une révolution, et la crainte suprême va se faire jour : le racisme ne va-t-il pas se développer ? Cet article va essayer d'y répondre, en montrant qu'il existe un gouffre entre constater qu'il existe une différence, quelle qu'elle soit, et imposer une politique particulière fondée sur cette différence. Pour ce faire il faut repartir des bases.

Classification :

Votre bureau est trop encombré, et vous devez classer vos papiers, d'une manière ou d'une autre. La question se pose : devez-vous les classer par date ? par sujet ? par auteur ? par produit ? par client ? par la première lettre du cinquième mot de la troisième ligne ? Bonne question, dont la réponse est bien sûr : "ça dépend". Votre choix pour un tri ou un autre dépendra de ce que vous attendez de votre classement, et des caractéristiques des papiers à trier. Si votre objectif est de pouvoir retrouver facilement tous les écrits d'un auteur, le tri par auteur sera préféré, s'il est de retrouver tout ce que vous avez écrit et reçu une année particulière, le mois sera le critère de tri. La valeur de votre tri en fonction de vos objectifs sera mesuré par ce qu'on appelle la "pertinence" : un classement pertinent est celui qui répond à vos objectifs, c'est-à-dire qu'il vous apporte de l'information utile.

Vous êtes recruteur et devez faire un tri parmi les centaines de candidatures reçues. Quels seront les critères pertinents pour ce tri ? Le sexe n'en est généralement pas un (il peut l'être parfois), mais les diplômes des candidats sont souvent pertinents. En fait, vous allez même avoir à faire plusieurs tris successifs (des écrêmages dans ce cas), et l'ordre de ces tris devra lui-même être pertinent.

Vous cherchez maintenant à vous marier pour avoir des enfants : les critères que vous aviez employé pour le recrutement sont-ils toujours pertinents ? Non : le sexe et l'âge sont maintenant des critères essentiels, les tout premiers, les plus pertinents, avec bien sûr la disponibilité sexuelle.

Dans tous ces cas, consciemment ou non, vous aurez employé des critères de classification, critères dont l'utilité se définit par leur pertinence, c'est-à-dire le point auquel ils répondent à vos objectifs. Répétons : dans les trois cas que nous avons évoqué, AUCUN critère n'est supérieur en lui-même aux autres, sa valeur ne se mesure qu'en référence à l'objectif [2].

En fait, on peut aller plus loin en notant que la pertinence dépend aussi d'autres caractéristiques de votre critère, sous-entendues dans nos exemples. Il faudra par exemple que le critère choisi soit discriminant, c'est-à-dire qu'il permette de distinguer les éléments à classer. Le critère de sélection d'une personne à épouser "Martien vs Terrien" est très peu discriminant : les chances sont de nos jours faibles que vous puissiez classer quelqu'un dans la catégorie "Martien", et ce critère n'apporte aucune information. De même, si vous utilisez un critère qui met tous les papiers de votre bureau dans une même pile, vous n'aurez pas avancé dans votre tri.

On peut remarquer que les critères pertinents peuvent très bien ne pas correspondre à des caractéristiques descriptibles de votre produit. Imaginez que vous soyez un Notaire, en recherche des très nombreux héritiers d'un milliardaire récemment décédé. Quel critère allez-vous utiliser ? La loi vous en impose un : les liens de parenté. Maintenant, comment se constate cette parenté ? Existe-t-il un trait particulier qui permet de reconnaître à coup sûr ces liens ? Un seul, et pas très pratique : les tests ADN. Aucune autre caractéristique n'est pertinente : en fait, il vous est beaucoup plus facile de vous plonger dans les archives familiales pour retrouver les documents prouvant cette parenté, alors même qu'elles n'apportent que des signes de parenté, et n'en constituent en aucun cas une caractéristique intrinsèque.

En synthèse donc : une classification est arbitraire et ne doit pas nécessairement correspondre à une caractéristique intrinsèque de ce qui est classé. La valeur d'une classification s'appelle sa pertinence, et elle est entièrement dépendante des objectifs premiers du classement. [3]

Statistiques :

Vous avez maintenant fini votre classement de papiers ou sélection de partenaire procréatif, et observez les résultats. Parfois, vous vous apercevrez en faisant les calculs appropriés que les éléments de chaque classe présentent des caractéristiques communes qui ne faisaient pas partie des critères de choix. Par exemple, vous n'avez utilisé pour trouver une compagne que les critères "sexe féminin", "25-35 ans", et "célibataire" et vous apercevez qu'une majorité des personnes sélectionnées proviennent d'un pays particulier et ont une certaine couleur de cheveux. Cela signifie-t-il quelque chose ? Si oui : quoi ? Les sciences statistiques s'intéressent précisément à ces questions. Elles vous conseilleront d'abord de vérifier qu'il n'y a pas un biais dans votre échantillon : soit que celui-ci n'était pas assez large (exemple : vous n'avez pas pris en compte la possibilité de personnes d'autres pays), soit que vous ayiez introduit sans le vouloir un autre critère de choix (exemple : inconsciemment vous n'avez retenu que des blondes). Les procédures statistiques vous conseilleront également de vérifier que cette caractéristique que vous retrouvez dans votre sélection (votre échantillon) sont bien différentes de celles de la population d'origine : il n'y a aucune information si vous trouvez 80% de brunes à partir d'une population comprenant déjà 80% de brunes. Enfin, les procédures statistiques vous permettront d'estimer l'importance du hasard dans votre trouvaille.

Il y a cependant des cas où, en sélectionnant sur un ou plusieurs critères, on obtient d'autres caractéristiques, qui ont bien un sens (statistiquement significatives, pas dues à un biais, etc.). Dans ce cas, votre classement vous aura apporté une information complémentaire, que vous n'auriez peut-être pas découverte autrement. Il vous reste alors à étudier la valeur de cette information, ainsi qu'éventuellement essayer de lui trouver une explication. Cela pourra être facile (exemple : vous sélectionnez parmi votre entourage les femmes célibataires entre 20 et 35 ans et trouvez 90% de blondes alors qu'elles ne représentent que 10% de la population environnante, vous pouvez comprendre rapidement que vous avez une attirance pour les blondes), ou extraordinairement difficiles (exemple : quel processus explique que les femmes en période de fécondité préfèrent des hommes plus virils qu'à d'autres périodes ?).

En recherche, cet apport d'informations permis par le classement est souvent l'objectif même du classement : on va chercher quel est le classement qui va permettre de montrer, ou non, ces caractéristiques supplémentaires. Par exemple, les généticiens vont classer leur échantillon par famille, pour découvrir si des maladies sont significativement plus fréquentes dans certaines familles que dans d'autres, et ainsi rechercher une éventuelle origine génétique.

Génétique :

La classification sur la parenté est en effet une classification à part parmi celles que nous avons évoqué. A part, à la fois parce qu'elle ne correspond pas nécessairement à des critères immédiatement visibles, et aussi parce qu'elle a une importance particulière, une pertinence en soi, dans de nombreux types d'études : les études génétiques. Le lien entre deux personnes classées selon leur couleur de cheveux est très différent du lien entre deux personnes réunies à partir de leur parenté : dans le premier cas il n'y a que correspondance de phénotype sur un point particulier, dans le deuxième il y a lien génétique. La couleur de cheveux peut être changée (volontairement ou non), tandis que le lien génétique ne peut l'être. De même, si une caractéristique non prévue apparaît dans l'échantillon obtenu, on aura là une explication qui peut être étudiée : ce serait l'origine commune qui expliquerait le point de ressemblance.

Les études sur la parenté ont de nombreuses applications dans de très nombreux domaines, le premier d'entre eux étant la médecine : en étudiant la prévalence de certaines maladies entre des groupes apparentés et des groupes non apparentés, on peut calculer quelle est la part d'origine génétique de la maladie, et donc espérer mieux la prévenir et/ou mieux la soigner. Les études génétiques font maintenant partie de l'arsenal nécessaire de la médecine moderne. On retrouve également l'importance de la parenté dans les études psychologiques : les comparaisons de jumeaux monozygotes ou hétérozygotes permettent d'essayer d'estimer à quel point tel ou tel trait de notre personnalité a été pré-câblé (hardwired) et donc quels sont les moyens de le modifier si on y tient.

Le point important à retenir est que dans cette approche génétique c'est la parenté qui importe, pas la concordance de critères externes. Une famille se définit par ses liens de parenté, pas par l'existence d'un critère quelconque définissant cette famille. Bien sûr, ensuite on peut trouver qu'une famille présente des caractéristiques communes, comme par exemple une plus grande prévalence d'une maladie d'origine partiellement génétique. Mais ce n'est pas cette probabilité de maladie qui a défini la famille : c'est la parenté.

La famille :

Le degré de parenté entre deux individus se quantifie par ce qu'on appelle le ratio de parenté, qui correspond tout simplement à la probabilité moyenne qu'un gène présent chez l'un se retrouve chez l'autre. Ce ratio (r) est égal à 1 entre des jumeaux monozygotes, 0,5 entre des parents et enfants ou entre des frères et soeurs, à 0,125 entre des cousins germains, etc. Comme on le voit, r est divisé par deux à chaque saut : votre lien génétique avec votre arrière-arrière-grand-parent n'est que de 1/16, soit environ 6,25%, et à chaque génération il est encore divisé par deux... ce qui amène très rapidement à une valeur proche du zéro absolu. En fait, bien sûr, si vous additionnez tous les ratios de parenté que vous avez avec chacun de vos ancêtres d'une génération, vous obtiendrez toujours 100% : tous vos gènes proviennent de vos ancêtres, et seules les mutations viennent baisser un peu cette estimation de 100%.

Imaginons que l'on remonte de 80 générations (soit d'environ deux mille ans), et que l'on cherche le ratio de parenté avec chacun des ancêtres de cette époque. Le calcul est simple : 1/2^80 = 1/1.208.925.819.614.629.174.706.176... ce qui ne correspond à rien. Il n'y avait bien sûr pas assez d'humains sur terre à cette époque pour un tel ratio. L'explication est simple (voir Pourquoi les femmes des riches sont belles pages 59s) : chacun de nos ancêtres de cette époque est des milliards de fois notre ancêtre, notre ratio de parenté avec lui/elle ne peut être estimé par cette formule.

Par contre, au sein d'une famille, ce ratio de parenté sera très important : si vous souhaitez découvrir quel est l'impact d'une mutation génétique sur la probabilité d'occurrence d'une maladie, vous aurez besoin de ce ratio, qui dans ce cas est calculable et a de la valeur. Et bien sûr, libre à vous en fonction de vos objectifs de fixer quel est le ratio minimal pour qu'on puisse encore parler de "même famille" : la famille proche sera généralement définie par des ratios entre 1 et 1/4, la famille étendue par des ratios pouvant aller jusqu'à 1/16 voire 1/32 ou encore moins.

Processus de spéciation ?

Une question se pose cependant : ce nombre astronomique d'ancêtres il y a deux mille ans signifie-t-il que tous nos ancêtres de l'époque sont les ancêtres de tous les humains actuels ? En d'autres termes, y-a-t-il eu nécessairement un mélange tel que nous partagerions tous, habitants de tous les pays du monde, les mêmes ancêtres d'il y a 2.000 ans ? On sait que non : des populations étaient déjà dispersées sur la surface du globe à cette époque, et n'ont pas nécessairement eu suffisamment de contacts pour que les ancêtres se soient tous mélangés. En fait, les calculs des plus proches ancêtres communs donnent entre 200.000 et 400.000 ans pour les femmes (c'est l'Eve Africaine) et environ 100.000 ans pour les hommes.

Dès lors, la question inverse se pose : s'il n'y a pas eu de contacts suffisants entre ces populations au cours des dizaines ou centaines de millénaires derniers, un processus de spéciation [4] n'a-t-il pas pu se mettre en route ? Pour autant qu'on le sache, non : l'espèce humaine est toujours une espèce unique [5], et tous les humains sont encore interféconds.

Par contre, cette faible fréquence de contacts entre populations permet d'avoir un proxy des liens de parentés. Si une grande partie des habitants d'une même région partagent les mêmes ancêtres, ils font quelque part partie de la même "famille" : même si le ratio de parenté sera faible, il sera sensiblement et significativement plus élevé qu'avec des habitants d'autres régions.

Le problème des limites

Dans une telle approche, nous retrouvons le problème de la définition de l'étendue du groupe. Comme dans une famille il est arbitraire de définir à quel niveau de ratio de parenté la famille s'arrête, dans un groupe défini en fonction de l'origine, il est difficile de calculer à quel niveau de distance le groupe s'arrête. De plus, l'isolation des groupes n'a jamais été parfaite : aux rencontres de deux populations, il y a toujours eu des mariages. En conséquence, rien ne permet de fixer une ligne parfaite entre deux groupes : il y aura toujours un point où le choix sera arbitraire, rien ne venant le fonder. Comment alors faire ce choix ? Et bien comme toujours : en fonction des objectifs : la valeur d'une classification ne se mesure qu'à sa pertinence.

Ce classement est-il naturel ?

Il semble bien qu'en plus de la tendance humaine très marquée de classer les gens en groupes, le critère d'origine soit aussi pré-câblé : si vous mettez des gens d'origines diverses ensembles, ils vont avoir tendance à se regrouper par origine, et ce n'est pas une question de langue, comme le montrent très bien les campus américains. Par contre, cette classification est peut-être l'une des premières, mais elle peut facilement être contrecarrée : créez une équipe de football avec des personnes d'origines diverses, et pour les supporters la couleur du maillot primera tout de suite sur celle de la peau. Le classement par origine apparaît ainsi comme le classement par défaut, la raison en étant probablement que c'est celui qui assure la protection la plus directe contre les étrangers (lesquels pouvaient être dangereux dans les tribus d'avant la civilisation), mais des classements plus pertinents peuvent être automatiquement mis en place.

Et le racisme dans tout ça ?

Malgré l'exemple des équipes sportives, certaines personnes considèrent que le classement par race est toujours pertinent, et qu'il doit primer sur tous les autres, indépendamment des circonstances et des objectifs. Parmi elles, certaines vont appliquer des raisonnements collectivistes, et imposer des droits et des devoirs aux individus non pas en fonction de ce qu'ils sont, mais en fonction de ce critère racial.

D'autres personnes vont au contraire craindre tout ce qui pourrait selon elles justifier une classification par race, et hurler au loup dès qu'un critère basé sur l'origine est utilisé. C'est là oublier quel est l'intérêt du critère, et quelle est son utilisation : dans un cadre particulier, dans un objectif bien précis. Si l'utilisation du critère origine n'est pas pertinente, alors la recherche qui l'aura utilisé ne mènera à rien de solide.

Le racisme est d'abord et avant tout un collectivisme : il va définir des groupes selon la race, puis imposer des droits et devoirs distincts aux différents groupes. C'est exactement le même niveau que le marxisme, sauf que ce dernier définissait les groupes en termes de "classes sociales" : d'abord l'affirmation qu'une classification est en soi pertinente, puis imposition de droits et devoirs particulier selon le résultat de la classification. Les différentes formes de collectivisme (communisme, socialisme, etc.) ont mené à des dizaines de millions de morts au XX° siècle : dans les 100.000.000 rien que pour le communisme, auquel il faut rajouter les différentes formes de national-socialisme.

L'évopsy, du fait même de son intérêt pour la parentèle et donc la génétique, se fait souvent accuser de "racisme" : à presque chaque intervention que je fais sur le sujet [6], une voix s'élèvera pour exprimer son indignation face à ces théories "nauséabondes" et clamer que l'évopsy ne fait que soutenir les politiques nazi. C'est le résultat bien sûr d'une profonde incompréhension du sujet : l'évopsy s'intéresse aux choix individuels, et n'impose en rien des obligations en fonction des classifications qu'elle utilisera dans un cas ou dans un autre [7]. Il y a une différence fondamentale entre constater que tel groupe, défini de telle manière, montre plus souvent tel comportement, et imposer à ce groupe ce comportement : on ne peut mettre objectivement sur le même plan d'un côté constater que les Parisiens aiment bien partir pendant l'été en vacances à la mer et de l'autre imposer aux Parisiens ces vacances à la mer. Dans le premier cas il s'agit d'une constatation, valide avec un certain degré d'erreur, dans l'autre il s'agit d'un diktat.

Il est intéressant de noter qu'à ses origines (fin 1980s, début 1990s), l'évopsy souffrait d'une accusation équivalente concernant les sexes : le sexisme. A l'époque, il était quasi obligatoire d'affirmer que les hommes et les femmes étaient 100% identiques, et que seule la société (éducation et propagande) assignait à chaque sexe un rôle particulier : son genre. Depuis, les choses ont bien changé, et la plupart des féministes extrêmistes, pourtant à l'origine de ces accusations, proclament maintenant les différences innées entre les sexes.

Il est probable que très prochainement, les accusations actuelles de racisme rejoindront les accusations anciennes de sexisme dans les poubelles de l'histoire. L'évolution est déjà en cours : au travers des débats sur les listes scientifiques, l'utilisation de la classification par origine est de plus en plus fréquente, et surtout ne provoque plus les mêmes accusations-réflexes qu'il y a encore peu de temps. De même, des correspondants Américains me signalent que leur presse est moins frileuse sur le sujet, que la dictature du politiquement correct se fissure parfois. Enfin, la mise sur le marché du BiDil va nécessairement provoquer le débat sur le sujet.

Le 11 mars 2001, j'écrivais sur Evoweb :

... que se passera-t-il quand tout le monde aura pris conscience que :

  • Un grand nombre de nos comportements, attitudes, et capacités sont très fortement prédéterminés génétiquement : l'agressivité, l'intelligence, le degré de bonheur, les capacités sportives, qui on va aimer et quand, etc.

  • Les gens naissent différents et inégaux sur chacun de ces points

  • Les différentes ethnies présentent des combinaisons particulières et explicables de ces différents points

  • Des notions quantitatives simples permettent de prédire les types de sociétés, les guerres et les génocides

  • etc.

Il y aura très probablement beaucoup de dérives.

Peut-être étais-je trop pessimiste, on verra bien : il faudra de toute façon encore plusieurs années avant que ces notions finissent par être connues.

Notes :

  1. "The Genome in Black and White (and Gray)" - New York Times Magazine, 2004.10.10 - By Robin MARANTZ HENIG

  2. Même le critère de "la première lettre du cinquième mot de la troisième ligne" peut être pertinent si l'objectif est justement de faire des statistiques sur ce détail (cas probablement rare, somme toute).

  3. On retrouve le principe PNL : "La carte n'est pas le territoire"

  4. Spéciation alloparapatrique dans ce cas :

    "La formation de nouvelles espèces qui se produit quand des populations sont tout d'abord séparées (comme dans la spéciation allopatrique) mais sont ensuite réunies, permettant à la spéciation parapatrique de finir le processus."
    Glossaire Evopsy

  5. Depuis au moins 35.000 ans

  6. Ca n'a pas été le cas lors de la conférence au Cours Hattemer (Paris) le 11 mai.

  7. On remarquera d'ailleurs que ce sont les socialistes et les communistes qui accusent le plus souvent l'évopsy de "nazisme", qu'ils ne puissent imaginer que tout le monde n'est pas collectiviste, ou qu'ils craignent que leur proximité sur cet axe individualisme-collectivisme se remarque trop.

[a] UPDATE (20 oct. 2004) : GA me signale ce passage du Communiqué de Presse de Nitromed (fabricant du BiDil) :

"African Americans suffer a disproportionate incidence of cardiovascular disease. With respect to heart failure, they are affected at a rate greater than that of the corresponding white population and are more likely to die from it. They also present with the disease at a much younger age. This dramatic ethnic difference in health outcomes has been attributed to a variety of factors, including access to medical care, management of heart failure and socioeconomic factors. Recent analyses of heart failure clinical trials, however, show that the mortality rate and the hospitalization rate for African Americans is significantly higher than for non-African Americans, even after adjustment for such factors." http://www.nitromed.com/07_19_04.shtml

Philippe Gouillou
12 octobre 2004

©Philippe Gouillou - 12 octobre 2004


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Citation de cette page :

Gouillou, Philippe (2021) : "Races, Racisme et Evopsy". Evoweb. 12 octobre 2004. https://evoweb.net/races-racisme-evopsy.htm
[Races, Racisme et Evopsy](https://evoweb.net/races-racisme-evopsy.htm "Evoweb : Races, Racisme et Evopsy (12 octobre 2004)"). Philippe Gouillou. *Evoweb*. 12 octobre 2004