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Aide-mémoire de réflexions rapides et brouillons de futurs articles : les courts textes présentés ici ne sont pas finalisés, mais peuvent servir à provoquer la réflexion.

Le thème général est l'analyse des sociétés actuelles selon la grille de la psychologie évolutionniste. La lecture préalable de : Pourquoi les femmes des riches sont belles : Programmation génétique & compétition sexuelle (Gouillou, Ed. Duculot (Louvain, Belgium), 2003) est requise, ou du moins une bonne connaissance générale du sujet : Axelrod, Buss, Dawkins, Geary, Hrdy...

De nombreux termes utilisés sont expliqués dans le Glossaire Evopsy.


20 février 2004

Les intellectuels français ont été retrouvés !

©Philippe Gouillou - 20 février 2004 - 19:22
arc20040215.htm#BlogID220

A l'heure où 400.000 diplômés français ont déjà fui aux USA, et où même un ancien ministre parle de faire pareil, tout responsable marketing normalement constitué aura du mal à savoir où trouver les intellectuels restant en France. En existe-t-il encore ? Si oui : Où sont-ils ? Comment communiquer avec eux ? Et bien grâce au "Journal du soir de référence" ils ont été retrouvés ! Si, si ! En fait c'était tout simple, il suffisait de frapper à la bonne porte, de se mettre à leur niveau : les "intellectuels français" lisent les magazines musicaux ! C'est en effet ce qui ressort d'un "Appel contre la guerre à l'intelligence" (après la guerre à la sagaie, à l'épée, au fusil, etc., voici maintenant une nouvelle démonstration de la course aux armements, voici la "guerre à l'intelligence" : il faut lutter contre) qui a été publié dans un magazine dit culturel, c'est-à-dire parlant de musique.

Le contenu est assez surprenant. Il y est ainsi affirmé dès la première phrase que le "doctorant précaire" est proche d'un "intermittent du spectacle" comme un "prof" est proche de ses "étudiants" "dans des salles vétustes et bondées" [1]. Je ne savais pas qu'il y avait une telle promiscuité entre les doctorants et les artistes : peut-être lors des manifestations violentes de ces derniers ?

En fait, cette proximité physique n'a rien de certain : le texte ne se veut pas une description, mais un "appel", une pétition qu'il faut signer. C'est la démocratie directe : la validité de son contenu dépendra directement du nombre de gens qui signeront. Pour mesurer la proximité, personnellement, j'aurais pas utilisé le vote : je ne m'imagine pas mesurer la hauteur du Mont-Blanc via une pétition. Mais là, il s'agit d'un appel qui s'adresse à des lecteurs de magazine musical : il faut bien se mettre au niveau de la cible.

Et les signataires ne vont pas voter que sur la proximité physique entre les doctorants et les artistes : l'appel contient énormément d'autres affirmations, elles aussi soumises à ce vote unique. C'est un package global qu'on est appelé à accepter. Par exemple, le signataire devra reconnaître que la situation culturelle en Angleterre a été irréversiblement détruite par Tatcher, et que les "emplois-jeunes" ne sont pas un esclavage moderne, mais sont nécessaires à la sauvegarde de la vie culturelle, etc. Il s'engagera à la fois contre "[u]ne politique de simplification des débats publics, de réduction de la complexité" sur l'affirmation que ce problème n'existe que "[d]epuis deux ans", et enfin qu'il est du au fait que "[l]e gouvernement Raffarin fait un usage simpliste et terrifiant des fameuses leçons du 21 avril" [2]. Rien de tel qu'une explication simpliste pour faire croire aux gens qu'ils ont compris la complexité !

Bien sûr, le texte est tellement réthorique qu'on peut lui faire dire tout et son contraire. Je suis loin d'être persuadé que les signataires ont compris ce pour quoi ils votaient. Mais il y a une chose dont je suis sûr, c'est que si c'est ça qu'on considère comme les intellectuels français, alors c'est nécessairement que la fuite des cerveaux (et/ou la chute du QI) a été beaucoup plus sévère que je le croyais. [3]

NOTES

  1. Dans la même phrase (la première) : " rien de plus proche d'un intermittent du spectacle qu'un doctorant précaire," ..., "rien de plus proche, dans des salles vétustes et bondées, qu'un prof et ses étudiants". Technique de manipulation classique qui consiste à jouer sur la répétition du même mot alors qu'il a des sens différents. Facile à démonter (il suffit de reprendre le texte en privilégiant un des sens : exactement ce que je fais ici), elle est cependant efficace quand elle est bien cachée au sein d'une phrase longue.
  2. 21 avril 2002 : Défaite historique du Premier Ministre sortant au premier tour (!) des élections présidentielles françaises. La gauche, désavouée, remet en question le principe même des élections et, ne pouvant faire voter les morts, envoie les adolescents (non votants) dans la rue.
  3. Voir aussi Contrepoison sur le sujet

MISES A JOUR :

Du désastre en marketing politique

©Philippe Gouillou - 20 février 2004 - 14:47
arc20040215.htm#BlogID219

L'art de se mettre tout le monde sur le dos est un art difficile, mais sur lequel j'estimais pouvoir au moins apporter l'expertise de mon expérience. A vrai dire, le nombre de délires que j'ai pu lire sur moi depuis que j'ai mis en ligne (www.douance.org) des résultats d'études scientifiques sur le QI et l'intelligence me faisait croire que je pourrais m'imposer facilement en tant que professeur émerite pour cet art si particulier. Optimiste que j'étais ! Comment pouvais-je croire qu'en France un individu pourrait battre la toute puissance étatique ? Car je me suis bien fait dépasser sur ce coup ! Mais les faits sont là, et, n'étant pas multiculturaliste, il me faut les acccepter. Je vais donc ravaler mes prétentions naïves, et étudier l'exemple du gouvernement comme celui de maîtres, afin non seulement d'essayer de comprendre comment l'état fait tout mieux que moi, mais aussi de mieux ressentir la place qui m'est impartie.

Nous avons donc un gouvernement de droite, élu grâce aux voix d'une population majoritairement à droite, qui a réussi tout à la fois à : se faire haïr par son électorat de droite parce qu'appliquant une politique de gauche, et haïr par la gauche sous l'accusation (fausse) de mener une politique de droite ! Il faut vraiment faire très fort pour arriver à ce double mouvement : dire qu'on fait quelque chose tout en faisant exactement l'inverse n'est pas suffisant (ça pourrait en satisfaire certains), il faut en plus une touche de génie : celle-là même qui transforme un fiasco en désastre de première ampleur. Expliquons tout cela.

Démontrer que le gouvernement n'est pas du tout libéral comme l'accuse ses adversaires est d'autant plus facile pour moi que Vincent Bénard s'en est déjà très bien chargé le 3 février dernier : "Non, la droite Française n'est pas libérale !". Globalement en quelques mots : un gouvernement mené par un Premier Ministre d'un parti libéral mène en fait une politique étatiste socialiste, comme le montrent les nombreux exemples rapportés (et analysés) par Vincent Bénard.

Comprendre pourquoi le gouvernement fait exactement l'inverse de ce pour quoi il a été élu est plus délicat, mais me semble possible : voir mon article "Proctérisme politique". En résumé simplifié : tous les partis se battent pour obtenir les voix du même segment d'électeurs, la segmentation étant basée sur la religion officielle, et non pas sur les opinions de chacun des membres du segment.

Démontrer que la gauche accuse le gouvernement d'avoir une politique libérale est encore plus évident : il suffit d'écouter n'importe quel discours de François Hollande, ou même de regarder les appels politiques lancées dans les magazines musicaux (toujours ce soucis de savoir où trouver sa cible : essentiel en marketing).

Là encore, pour le comprendre, je renvoie le lecteur à "Proctérisme politique" : le PS a une peur panique de pouvoir être confondu avec l'UMP-UDF, et c'est une peur qui me semble fondée (il est très difficile pour un électeur tout à fait normal de faire une distinction nette entre deux politiques fondamentalement identiques).

Mais là où ça devient plus fort, c'est que le jeu de l'UMP-UDF a été tellement brillant que des électeurs de droite ont maintenant lancé un appel à voter contre le gouvernement de droite : "Sortir la France du déclin !" Par Philippe Chauvel.


A ce niveau, c'est déjà un beau fiasco : le gouvernement, pourtant censé être en position de force, est quasi assuré de perdre les élections. Peut-on parler de désastre ? A mon avis pas encore, il me semble que le désastre nécessite un degré de génie supérieur, il n'est pas qu'un échec dans le jeu, mais une défaite du jeu en lui-même, qui détruit les règles en même temps que le perdant. Or c'est bien ce que nous avons.

Puisque le gouvernement est donné comme perdant aux élections, d'autres sont donnés gagnants : ce sont les lois de la prévision dans des règles démocratiques. Ces prédictions se révèleront valides ou non au résultat (souvent les sondages se trompent, peut-on remarquer prudemment), mais on ne peut pas dire qu'elles ne sont pas logiques. Comment faire alors pour s'en sortir ? Et bien il suffit d'interdire au favori (celui qui est donné gagnant) de se présenter !

Et il semble bien que ce soit cela qui se soit passé (voir l'analyse de Zek ). Est-ce certain ? L'interdiction de tous les candidats de premier plan d'extrême droite n'est-elle pas réellement justifiable juridiquement ? Je n'en sais rien. Mais de fait, ça ne change pas grand chose : nous avons une élection importante où le favori est interdit. Et c'est encore pire si Le Pen et Megret l'ont fait exprès pour pouvoir se poser en victime, et constester les élections.

Si les fiascos font souvent rire, les désastres sont généralement moins drôles. C'est sans doute parce qu'on y est nécessairement perdant.

18 février 2004

Décalé

©Philippe Gouillou - 18 février 2004 - 22:38
arc20040215.htm#BlogID218

Une amie me propose d'aller au cinéma ce soir. Ca fait des années que je n'y ai pas mis les pieds : pourquoi pas ? Elle me dit qu'on va voir Podium, je ne connais pas, mais ça n'a aucune importance : on verra bien, peut-être que j'aimerai, peut-être pas. Alors elle m'explique que c'est un film "décalé", qui d'après les critiques qu'elle a pu lire et ce qu'en disent les émissions à la télé doit être assez "cynique". C'est à ce moment que j'ai commencé à avoir peur. Nous avons donc un film "décalé" qui a bénéficié d'un lancement promotionnel puissant : presse plus TV. C'est vraiment à la mode d'être "décalé" !

Le terme décalé est apparu au cours des années 1980 dans le monde marketing, des travaux de Bernard Cathelat et Gérard Mermet [1] qui avaient utilisé l'analyse factorielle (la même que pour l'analyse du Facteur g) pour décrire le comportement des consommateurs, et trouvé dans un espace à deux ou trois dimensions qu'un groupe montrait des caractéristiques faisant penser qu'il représentait le consommateur de l'avenir. Et ils ont appelé les membres de ce groupe : les "décalés". Bien sûr, ce groupe était valorisé : je ne me souviens plus des termes (ça fait plus de 15 ans), mais me souviens que les décalés présentaient des caractéristiques plus attirantes que les autres. Mais le terme décalé en lui-même montrait bien qu'il ne s'agissait pas d'une majorité, pas de la tendance générale, mais d'un type de comportement qui était prévu devenir plus standard. Bien sûr, le temps a passé, et il semble que leur analyse était bonne : ce qui était être un peu en avance sur son temps il y a 20 ans doit en toute logique être maintenant devenu être carrément en retard, voire nostalgique et passéiste. Ce n'est plus "décalé" qu'on devrait dire, mais "dépassé". D'un autre coté, les années 80 sont à la mode me dit-on ("tu as de la chance d'avoir vécu les années 80" me disait une adolescente récemment).

Toujours est-il que le terme est resté : lisez les critiques et vous verrez que plein de films/livres/disques/etc. "apportent un ton décalé", et même ce film (qui décrit les heurs et malheurs d'un sosie de Claude François) a pour première caractéristique d'être "décalé".

Finalement le film était bien : il ne restera pas dans mes films cultes, loin de là, mais il était très bien joué, je ne regrette pas d'y avoir été. Bien sûr, pour le décrire, je n'aurais jamais pensé tout seul à utiliser le terme "décalé" : personnellement je l'ai trouvé "sensible". Je dois vraiment être dépassé.

NOTE :
  1. Gérard Mermet a ensuite écrit la série des Francoscopie.


17 février 2004

Think Code

©Philippe Gouillou - 17 février 2004 - 17:05
arc20040215.htm#BlogID217

La nature est fragile, et un parc naturel a été mis en place. Il est demandé aux visiteurs de suivre des règles de prudence et de respect, et de faire tout particulièrement attention à ne pas faire de bruit, et à ne pas abimer les plantes. Bien sûr, d'autres zones sont prévues avec beaucoup moins de contraintes : des espaces de liberté.

Il y a des enfants dans le quartier : il est demandé aux automobilistes de s'adapter aux contraintes qu'ils représentent, et de rouler doucement, ainsi qu'à chacun de ne pas pratiquer d'activités pouvant être dangereuses à leur proximité. Bien sûr, d'autres endroits, ou d'autres horaires, sont réservés aux adultes, afin qu'ils conservent une certaine liberté.

Il y a des gens particulièrement susceptibles dans le pays : leurs croyances sont assez strictes, et elles n'autorisent absolument pas la moindre déviance, de la part de leurs membres, pas plus que des autres habitants. Il est demandé aux habitants de s'adapter à ces contraintes, et d'éviter tout discours, tout mot, toute pensée qui pourrait être ressentie comme non respectueuse par ces personnes. Aucun espace de liberté n'est autorisé.

Les deux derniers posts de PC WATCH en montrent deux exemples, un aux USA et l'autre en Angleterre :

I- New York Follies :
Le New York State Education Department a développé son code des mots autorisés dans l'état, et de ceux qui ne le sont pas. Un article du Wall Street Journal ("You Can't Say That" by Diane RAVITCH) détaille :

  • Il n'est pas nécessaire de comprendre pourquoi un mot blesse pour l'interdire : il suffit que quelqu'un s'affirme blessé par l'usage de ce mot pour que celui-ci soit interdit d'usage ;
  • Les mots "fireman," "authoress," "handyman" et "hostess" sont bannis : ils pourraient choquer les féministes ;
  • Il en est de même pour : "addict" (qui doit être remplacé par "individu avec une dépendance à la drogue"), "American" (à remplacer par "citoyen des Etats-Unis ou par Nord-Américain), "cancer patient" (à remplacer par "patient avec un cancer"), "elderly" (à remplacer par "vieil adulte", s'il est absolument nécessaire d'indiquer l'âge) ;
  • Tous les mots comprenant les trois lettres M-A-N ("man" signifie homme) sont interdits en toute circonstance, même si ces lettres se trouvent au milieu du mot : "manpower" est bien sûr censuré, mais aussi "penmanship" ;
  • Etc.

II- BBC Censors Discussion of Multiculturalism:
Le Dr Sean Gabb, Director of Communications de la Libertarian Alliance avait été invité par la BBC à discuter du multiculturalisme avec Yasmin Alibhai-Brown, columnist régulière à The Independant. Le micro du Dr Gabb a été coupé 20 minutes avant la fin de l'émission : il avait en effet émis l'opinion que toutes les lois limitant la liberté des Anglais dans le but de ne pas choquer les étrangers devaient être supprimées, et quand Yasmin Alibhai-Brown a répondu que la suppression de ces lois mettrait en péril la vie des étrangers, il lui a demandé si elle croyait vraiment que sans ces lois les Anglais se jetteraient sur les étrangers pour les tuer. Elle a répondu oui. Pensant qu'elle n'avait peut-être pas compris la question il a bien reprécisé : "Croyez-vous vraiment que je veuille vous tuer ?" Et son micro a été coupé. Comme le remarque le communiqué de presse de la Libertarian Alliance : "Que se serait-il passé si un blanc avait dit que ce n'est que la peur de la police qui empêche les noirs de violers et de piller ?" Aurait-on dans ce cas coupé le micro à son contradicteur ?


16 février 2004

Que faire des enfants ?

©Philippe Gouillou - 16 février 2004 - 21:50
arc20040215.htm#BlogID216

En 1729, Jonathan Swift avait proposé une solution radicale : les manger. Dans un texte hilarant (disponible online en v.o. : [1]), il calcule les quantités, prix de revient, bénéfice estimé, quantité de personnes pouvant en bénéficier, etc. etc. Il s'agit de l'un de ses textes les plus célèbres.

De nos jours, des solutions encore plus radicales sont mises en place. Et il ne s'agit plus de littérature, d'ironie, de pastiche, non, il s'agit de réalité, et ça n'a plus rien d'hilarant, bien au contraire : voir ici.

  1. "A Modest Proposal For Preventing The Children of Poor People in Ireland From Being Aburden to Their Parents or Country, and For Making Them Beneficial to The Public" By Jonathan Swift (1729)


Le père, c'est celui qui paie

©Philippe Gouillou - 16 février 2004 - 09:32
arc20040215.htm#BlogID215

J'ai déjà écrit ("20% de cocufiage : quand la loi augmente l'importance d'être riche" - 19 janvier 2004) que l'apparition des tests génétiques liée à l'extrêmement forte infidélité féminine risque de tellement augmenter le coût de la paternité que seuls les hommes riches pourront se permettre d'avoir des enfants. Et bien j'apprends aujourd'hui, grâce à Polyscopique ("Tous sont égaux. Certains plus que d'autres" 03 Fév. 04 qui cite Reason de février 2004) que les Démocrates américains ont trouvé la solution à ce problème potentiel : il suffit de laisser la femme désigner qui elle souhaite comme père et d'interdire les tests génétiques !

C'est ce que permet le Welfare Reform Act de 1996 aux USA [1] : il suffit que la femme donne un nom, une date approximative, une localisation, ainsi qu'une classification raciale (même fausse !) pour qu'aussitôt le premier homme trouvé correspondant plus ou moins à ces critères se retrouve à devoir lui payer non seulement une pension alimentaire, mais aussi à rembourser les éventuelles dépenses sociales de l'état (plus 10% d'intérêt). Certes, l'homme peut contester... mais il n'a que 30 jours pour cela. Et si pour une raison ou une autre il n'a pas réagit dans les formes pendant cette période (il était absent, ou alors les fonctionnaires lui ont fait croire qu'il n'avait pas besoin de réagir, etc.), alors il sera condamné par défaut, et quasiment rien (souvent pas même les tests génétiques) ne pourra le sortir de cette galère.

Bien sûr, tout cela est fait "pour le bien de l'enfant", et l'interdiction des tests ADN se justifie par le fait que la paternité ne se limite pas au don d'ADN [2]. Mais le fait que l'homme n'ait jamais vu l'enfant, ni même jamais rencontré la mère n'est pas une remise en cause de la paternité.

Nous avons donc une nouvelle définition de la paternité, une qui offre l'avantage de pouvoir être facilement définie par la loi, une qui n'a besoin de rien d'autre qu'une décision judiciaire sans aucune base : le père c'est celui qui paie.

NOTES :

  1. A noter que cette loi n'a jamais pu être réformée, notamment du fait veto du Gouverneur Gray Davis, celui-là même qui a été viré par Schwarzy contre l'avis de la presse française.
  2. Extrait de l'article de REASON :
      "What makes a father?" California state Sen. Sheila Kuehl (D-Santa Monica) said in an August 2002 interview with the Los Angeles Times, explaining why she was voting against Rod Wright's latest reform bill. "This bill says the donation of genetic material makes a father. I don't agree."