Trouvé via Instapundit, cet article du New York Post "Reporting for the enemy" By Deborah Orin. L'histoire est simple : The American Entreprise Institute a invité des journalistes à voir des vidéos de torture du temps de Saddam Hussein, en Irak : peu sont venus, tous ne sont pas resté regarder, et encore moins en ont fait écho dans la presse. C'est que ces images sont trop atroces, elles ne sont pas publiables :
 

Terrorism is sometimes called asymmetric warfare America had to adjust to new tactics to deal with small bands of terrorists who were able to turn our airplanes into weapons against us. Now it turns out that we also face asymmetric propaganda where the terrorists gain a p.r. advantage precisely because what they do is so horrific that our media aren't able to deal with it.

Donc, pour ne pas choquer leurs lecteurs, pour ne pas les horrifier, la presse va publier à outrance les images softs d'Abu Ghraïb version US (Deborah Orin a compté 177 articles dans le New York Times, dont plus de 40 en couverture) mais ne publiera pas les images beaucoup plus hards de ce qui existait avant au même endroit.

Et cela est un soutien objectif aux terroristes :

Reporters have to face up to the fact that right now, if we highlight the wrongs that Americans commit but not out of squeamishness the far worse horrors committed by others, we become propaganda tools for the other side.

©Philippe Gouillou