31 Mar 09Charles Murray : le syndrome européen (extraits traduits)https://evoweb.net/blog/Charles-Murray--le-syndrome-europ-en-extraits-traduits-.html
Le 24 mars 2009, Charles Murray a publié dans le Wall Street Journal, rubrique Opinions, un article qui résume bien son approche philosophique et politique : "Europe Syndrome: The trouble with taking the trouble out of everything". J'en traduis ici quelques courts extraits (copiés en version originale après). Toutes les mises en évidence (gras) sont de moi.
< ...> "Roulez dans la Suède rurale, comme je l'ai fait il y a quelques années. Dans chaque ville il y avait une belle église Luthérienne, fraîchement repeinte, entouré de gazons soigneusement tondus, le tout subventionné par le gouvernement suédois. Et les églises sont vides. Même le dimanche. La Scandinavie et l'Europe de l'Ouest se félicitent de leurs politiques pro-enfants, qui offrent des allocations généreuses, des crèches gratuites, et de longs congés de maternité. Ces mêmes pays ont des taux de fertilité très en dessous du minimum de remplacement et des taux de mariages en chute. Ces mêmes pays sont ceux où les emplois sont les plus protégés par les régulations gouvernementales et où les allocations chômages sont les plus riches. Et ce sont, à quelques exceptions près, ces pays où le travail est le plus souvent vu comme un mal nécessaire, vu le moins souvent comme une vocation, et où la proportion de ceux qui disent qu'ils aiment leur travail est la plus faible. < ...> Nous avons des données comme celles de la General Social Survey qui montrent que parmi ceux qui s'identifient comme liberals ou extremely liberals (NDT : gauche et extrême gauche) le sécularisme est proche des niveaux européens. Les taux de natalité y sont proches des niveaux européens. Les dons aux charités y sont proches des niveaux européens. (Ces données ont été assemblées par Arthur Brooks). Il y a toutes les raisons de penser que quand les Américains embrassent le modèle européen, ils commencent à se comporter comme des Européens. < ...> D'ici une décennie, plus personne n'essaiera de défendre le mythe de l'égalité. Toutes sortes de groupes seront connus comme montrant des différences en qualités ayant un impact sur les métier qu'ils choisissent, combien d'argent ils gagnent, et comment ils vivent leur vie sur pleins de critères. Les différences sexuelles seront les premières, parce que c'est là le domaine où la connaissance croît le plus vite. Je parie que la Faculté d'Harvard en 2020 considèrera l'affaire Larry Summers de la même manière qu'elle pense maintenant du procès Scopes - les éclairés contre les ignorants - et aura totalement amnésié sa propre ignorance passée. http://online.wsj.com/article/SB123793074783930483.html VERSION ORIGINALE : My text is drawn from Federalist 62, probably written by James Madison: "A good government implies two things: first, fidelity to the object of government, which is the happiness of the people; secondly, a knowledge of the means by which that object can be best attained." Note the word: happiness. Not prosperity. Not security. Not equality. Happiness, which the Founders used in its Aristotelian sense of lasting and justified satisfaction with life as a whole. ©Philippe Gouillou
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